Jean Sourbé, mort sous les balles des Allemands lors d’un fait d’armes le 30 août 1944 à Roullet.


Jean Sourbé, né le 17 novembre 1912 à Pouillon, faisait partie du groupe Murray sous le commandement du Colonel Soulé. 

Le commandant FFI Murray était à la tête d’un groupe important des troupes de l’état-major FFI de Tarbes qu’il organisa en unité combattante et qui, incorporée au régiment de Bigorre, en poursuivant les allemands, participa aux combats de la libération de Jonzac, d’Angoulême puis de la poche de Royan (Charente-Maritime).

La colonne Soulé, qui arrive de l’axe Montguillon-Barbezieux a pour objectif de libérer Angoulême mais aussi Roullet puis La Couronne qui est le passage obligatoire.

Ce mercredi 30 août en soirée, le sergent pyrénéen Jean Sourbé, à la tête d’une section du groupe Murray et épaulé par le groupe Valentin, livrait donc entre le Berguille et le hameau du Petit-Mur un nouveau combat, violent et acharné, contre l’oppresseur nazi, mais ce fut là son dernier combat. Son corps sera transporté à l’hôpital hospice de Barbezieux où il sera déclaré décédé à 23 h.
Une stèle à sa mémoire est érigée à l’endroit même où il fut abattu, un lieu qui se trouve aux limites des deux communes. Désormais proche du lieu du drame et en hommage à Jean Sourbé, une voie communale porte également son nom.

Jean Sourbé (Léon, Jean à l’état civil) était de fils de Joseph Sourbé et de Marie Suzanne Gestas. Il s’était marié le 6 mai 1940, à Tarbes avec Suzanne Adrienne Louise Currier (Curier) 1908-1974.